En France, les rongeurs s’étendent autant en campagne qu’en ville. Leur intelligence et leur aisance à vivre en territoire qui leur est hostile les rendent difficiles à capturer. Parmi leurs prédateurs naturels, on peut citer les chats, les rapaces, les renards ou encore les fouines. Leur ennemi numéro 1 ? L’Homme. Si les souris et les rats vivent à nos côtés depuis toujours, on les a souvent tenus responsables de nombreuses maladies.
Ainsi, selon les régions, on les chasse avec des pièges et des poisons qui se trouvent facilement dans le commerce. Pourtant, bien que nuisible pour l’Homme, les rongeurs sont également essentiels à la biodiversité. Ainsi, la est encadrée par des réglementations strictes pour garantir la santé et la protection des autres êtres vivants, ainsi que le respect de l’environnement.
ASD Protect, entreprise spécialisée dans la lutte anti rongeurs, revient sur tout ce qui touche aux rats et aux souris : leurs caractéristiques, les premiers signes d’invasion, les méthodes de dératisation et la réglementation.
Sommaire
Rat et souris : quelles différences ?
De prime abord, rat et souris adoptent des comportements similaires. Ils entrent dans les maisons et les bâtiments pour se cacher des prédateurs. C’est également un bon moyen de s’approvisionner en eau et en nourriture. Ils disposent tous deux d’un fort odorat qui les amènera naturellement dans les cuisines. Ils s’installent dans les lieux sombres et étroits comme les caves, les greniers et les cloisons, et défendent leur territoire.
Pourtant, les rats et les souris ne font pas partie de la même espèce, bien qu’ils soient tous deux de la famille des muridés (mammifères terrestres).
Les habitudes du rat
Il appartient au genre « Rattus ». On distingue souvent le rat d’égout dit aussi rat brun, du rat noir. Il pèse entre 75 et 230 grammes et est dépourvu de pelage au niveau de sa queue. Les rats sont bien plus agressifs que les souris. Animal omnivore, il se nourrit de graines, de légumes, de fruits, de fromage et de pain.
En Occident, on le craint particulièrement pour les risques d’épidémies qu’il représente. Tandis qu’en Asie et en Inde, on lui confère de nombreuses symboliques (divinité, signe du zodiaque, etc.).
Comment reconnaître la souris ?
Elle appartient au genre « Mus » et peut peser entre 12 et 45 grammes. Bien plus petite qu’un rat, on la reconnaît par son pelage court, ses petits yeux et ses grandes oreilles. Les souris peuvent se contenter de 3 ml d’eau par jour et selon les espèces, son alimentation variera. On note cependant un fort attrait pour les aliments gras comme le fromage, le lait et le lard, ainsi que pour les céréales.
Dès lors qu’elles s’installent dans une habitation, la famille augmente à une vitesse déconcertante. Leur cycle de reproduction est extrêmement rapide, faisant prendre à l’invasion des proportions démesurées.
Rongeurs dans votre maison : comment les identifier ?
Plusieurs indices permettent d’identifier la présence de rats ou de souris :
- Bruits de grattage dans les mursou cloisons qui s’intensifient en pleine nuit.
- Câbles électriques et meubles en bois rongés.
- Denrées alimentaires grignotées.
- Présence de crottes de rongeur.
- Trace de pattes dans les lieux poussiéreux comme le grenier.
- Odeur inhabituelle qui se rapproche de l’ammoniaque et qui correspond à l’urine des rongeurs.
- Présence de petits monticules poussiéreux qui sont un mélange de graisse, d’urine et de poussière.
Par ailleurs, sachez que les mulots et les rats noirs ont tendance à nidifier dans les greniers. Souvent, ils établissent leur nid entre les plaques d’isolation. Les souris quant à elle, courent dans les cloisons, les faux plafonds et les sous-sols. Cependant, de nombreux rongeurs adoptent ces comportements.
Si les rongeurs peinent à trouver de la nourriture, il est possible d’en croiser en pleine journée. Il arrive parfois de tomber sur un individu mort, mieux vaut prendre des précautions pour le retirer afin d’éviter un risque de contamination.
Bon à savoir : en cas d’invasion dans un immeuble, la copropriété participera aux frais de dératisation qui a lieu dans les parties communes. Si l’infestation se limite à un appartement, ce sera au propriétaire de prendre à sa charge les services du dératiseur. S’il s’avère que les rats ou les souris ont été attirés par la faute du locataire (manque d’hygiène par exemple) ce sera à lui de payer la facture.
Quels moyens de lutte face à une invasion de rats ?
Face à une invasion de rats, il est important de réagir rapidement, et ce, même s’ils sont détectés dans le jardin, car ils finiront par entrer dans la maison. Ils peuvent causer de gros dégâts en rongeant la structure de la maison, en contaminant les aliments et en saccageant le jardin. Selon les espèces, ils creusent des galeries, mais aussi des terriers et finissent par s’en prendre au potager.
Aller plus loin avec ce guide : Comment se débarrasser des rats efficacement ?
Le meilleur réflexe reste de faire appel à une entreprise spécialisée en dératisation. Les professionnels sont les plus à même d’apporter une réponse efficace à un problème d’invasion. Ils utiliseront des appâts et des pièges afin d’attraper ou de tuer les rongeurs. La différence avec les produits que l’on peut se procurer en commerce est qu’ils répondent aux normes en vigueur pour limiter l’impact des poisons sur l’environnement.
En complément, il est primordial de limiter les points d’entrée des rats. Les professionnels détectent les moindres lieux de passages (interstices, trous, fissures) et proposent souvent un service de rebouchage.
Le conseil de l’expert : ASD Protect déconseille fortement l’usage des pièges et des poisons que l’on peut se procurer en commerce. Tapette, appareil à ultrason, mort au rat… les poisons sont très nocifs et sont souvent semblables à des bonbons. Il est important de protéger les membres de votre foyer (enfants, animaux de compagnie) ainsi que la biodiversité. Malheureusement, les prédateurs du rat peuvent ingérer le produit et les tuer par inadvertance. Pour éviter ces impacts sanitaires et écologiques, il est primordial de laisser des spécialistes mener les actions anti rats.
Invasion de souris : comment s’en débarrasser ?
Leurs comportements étant semblables aux rats, les professionnels vont procéder à des méthodes similaires pour se débarrasser des souris. À savoir :
- L’identification du rongeur : d’une espèce de souris à l’autre, les comportements peuvent sensiblement varier.
- L’usage d’appâts et de produits de contact : on peut citer les appâts sous forme de pâte ou de cube, ainsi que des mousses qui se fixent sur le pelage du rongeur.
- L’usage de pièges pour capturer ou tuer le rongeur : les pièges sont de plus en plus évolués pour éviter de faire souffrir l’animal et prévenir le dératiseur lorsqu’une souris est capturée.
- Le rebouchage des points d’entrée : détection des accès, rebouchage ou pose de grillage pour limiter la réapparition de rongeurs dans l’habitation.
En complément, on peut trouver des répulsifs naturels afin de tenir les souris éloignées de la maison. Ils sont souvent à base d’huiles essentielles de menthe poivrée, de sauge et de laurier.
Enfin, il convient de ne pas les tenter ! Plusieurs gestes permettent de repousser les souris, à commencer par garder la maison propre. Un soin particulier à la cuisine doit être apporté : placer les aliments dans un garde-meuble bien scellé ou dans des boîtes hermétiques, nettoyer le plan de travail et les éviers. Il est préconisé de sortir les poubelles tous les 48h et de s’assurer que les couvercles soient bien fermés.
Lutte anti rongeurs : que dit la réglementation ?
La réglementation en matière de dératisation pousse au maximum à utiliser des alternatives aux poisons comme des grilles anti rongeurs. Si certains rodenticides sont autorisés, ils doivent être utilisés avec parcimonie. En France, c’est l’ANSES qui émet le texte sur l’autorisation des produits, mais les méthodes de dératisation sont aussi cadrées par l’Union Européenne.
Ainsi, en cas d’infestation de rongeurs, le professionnel doit passer à intervalle régulier pour analyser la situation. Il doit constater si l’invasion augmente ou si au contraire elle diminue. Cette fréquence est de 5 à 7 jours pour les rats et de 2 à 3 jours pour les souris. L’expert peut effectuer plusieurs passages sur une durée de 35 jours. Si à l’issue de ces 35 jours l’infestation est toujours présente, il devra revoir sa stratégie et la matière active utilisée. Faut-il continuer l’usage d’appâts ou passer aux techniques de piégeage ? Le diagnostic doit être précis, car s’il s’avère que les appâts sont l’unique méthode pour maîtriser l’infestation, le dératiseur doit être en mesure de le prouver.
Si la réglementation est si stricte avec les professionnels, c’est parce que les poisons anti rats sont des produits toxiques pour la santé des humains comme des animaux. La dératisation ne s’improvise pas, raison pour laquelle il est important de se tourner vers une entreprise de confiance en commençant par vérifier ses certifications et sa transparence sur les prix pratiqués.
Le saviez-vous ? pour éliminer les rongeurs. Les solutions professionnelles utilisées par nos exterminateurs respectent les dernières normes en vigueur pour un usage raisonné des rodenticides.